Imaginez qu’aucune femme ne soit née sur Terre depuis cinquante ans.
Imaginez qu’enfin, une fille, une unique fille, naisse.
L’avenir de l’humanité repose sur elle.
Comment va-t-elle réussir à se rendre maîtresse de son destin ?
L’une de mes dernières lectures de 2021, avant que bébé ne pointe le bout de son nez… Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé, moi qui m’attendais à un énième roman dystopique pour ado insipide et gnangnan à pleurer, et bien non ! Une bonne surprise pour ce joli livre qui attendait patiemment son tour sur son étagère !
Eve of man décrit un futur sombre, où seules les grossesses masculines se déroulent normalement, tandis que toutes les petites filles succombent avant d’arriver à terme. Malgré tous les moyens mis en œuvre par les pays du monde entier, aucune recherche scientifique n’a pu aller à l’encontre de ce phénomène… Alors imaginez les réactions lorsqu’une petite fille née. Unique espoir de sauver l’espèce humaine, Eve est précieuse et protégée du monde extérieur au sommet d’une tour immense, en plein milieu d’un Londres dystopique, ravagé par les catastrophes naturelles. Le monde a été détruit par l’homme, et sombre dans une extrême pauvreté. Mais Eve, 16 ans, ne sait rien de tout cela, isolée dans sa tour, dans un milieu paradisiaque, à l’abri, couvée par quelques femmes âgées chargées de son éducation. La seule compagnie de son âge est l’hologramme d’une jeune fille de son âge, Holly, incarnée par plusieurs jeunes hommes. Bram est l’un d’eux, et le livre suit son point de vue, alternativement avec celui de l’adolescente. Au début du roman, Eve vient d’avoir 16 ans : elle doit commencer à rencontrer les Potentiels, de jeunes hommes sélectionnés à travers le monde pour leurs qualités physiques, morales et génétiques. L’un d’eux est censé devenir le futur père de ses enfants… L’espoir d’être même le père du futur de l’humanité.
J’ai beaucoup apprécié l’écriture, fluide, dynamique. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde pendant ma lecture ; je pense d’ailleurs avoir lu le livre en deux ou trois jours. Il y a de la tension, et même si l’on se doute de certains aspects du récits, j’ai été surprise plusieurs fois. Les personnages principaux sont classiques, ils n’ont rien d’extraordinaire, mais ils ont un côté attachant, tout comme leur histoire. Je trouve un peu bizarre qu’Eve se mette d’un seul coup à se poser plein de questions sur le pourquoi du comment alors que cela fait 16 ans qu’elle vit comme ça. Il n’y a pas eu de réel déclencheur à ce fourmillement de questions et des changements qu’elles impliquent : ça, c’était un peu facile. Au début du roman je l’ai trouvée forte et courageuse. Seulement, plus les chapitres défilaient, plus je l’ai trouvée capricieuse et égoïste. Elle agit sur des coups de tête, voire sur le coup de l’émotion, et son impulsivité finit souvent par se retourner contre elle. Bram, de son côté, est plus sincère, plus réfléchi comme personnage. Il est ce qui, pour moi, rend la romance du livre vraie et touchante. J’ai hâte d’en savoir plus sur lui, et de le retrouver dans le tome suivant ! J’ai beaucoup aimer détester les personnages à détester : Vivian, Isaac… Je me suis attachée à Hartman, l’ami de Bram, mais sinon le reste des personnages secondaires reste… très secondaire dans mon esprit. La fin était prévisible mais ce n’est pas quelque chose qui me dérange outre-mesure.
L’arrière-plan dystopique est assez peu étoffé, j’espère qu’on en saura davantage plus tard car cela m’a clairement appâté ! Seule Londres est évoquée, mais j’ai hâte de savoir comment la situation a évolué au delà de la ville, voire dans d’autres pays.
En bref, c’est un livre qui porte ses promesses et qui donne envie d’en savoir davantage !!!
Ma note : 15/20
Entre Vous & Pau 
Ca a l’air hyper original !
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